Winston Churchill et John F Kennedy, deux personnages iconiques du 20e siècle.
Deux des hommes les plus puissants de la Terre qui avaient comme ennemis d’autres personnages à la hauteur de leur stature : Hitler, Castro, Khrushchev, etc.
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Mais les pires adversaires du président américain et du premier ministre britannique étaient plus près d’eux que l’on ne l’aurait jamais pensé.
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Churchill
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Le pire ennemi de Churchill était son « Black Dog », surnom qu’il donnait à sa maladie dépressive. À plusieurs reprises dans sa vie, cette maladie l’a complètement paralysé. L’homme qui a sauvé le monde libre durant la deuxième guerre redoutait son « chien noir » encore plus que Hitler.
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Avec le temps, le leader britannique a réussi à vaincre ses épisodes dépressifs en pratiquant deux activités thérapeutiques pour lui : la peinture et la maçonnerie !
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John F Kennedy
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Pour celui-ci, l’ouverture de ses dossiers médicaux en 2002 a révélé l’un des secrets les mieux gardés de la présidence de John Fitzgerald Kennedy ; ce dernier était handicapé de façon chronique par une douleur lombaire, et ce, depuis l’âge de 23 ans. En fait, la plupart du temps, Kennedy utilisait des béquilles pour se déplacer et seul son entourage rapproché, ainsi que les journalistes qui le couvraient étaient au courant de sa souffrance quotidienne. Très peu de photos existent le montrant avec ses béquilles ou portant sa ceinture lombaire.
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Après avoir essayé tout ce qui existait comme traitements médicaux à l’époque, Kennedy a réussi à vaincre sa douleur à l’aide d’un programme d’exercices spécialisés, conçu par un orthopédiste qui le traitait en secret: le Dr Hans Kraus.
Mais ces deux hommes ne se sont-ils jamais découragé ?
Si on lit attentivement leur biographie, on peut se rendre compte que oui.
Cependant, avec le temps, les deux ont appris à continuer le combat : Kennedy contre la douleur, et Churchill contre ses épisodes dépressifs.
Ont-ils toujours agit de façon intelligente ?
Non, ils ont tous deux ont plongé dans des cocktails d’amphétamines ou d’alcool à certains moments de leur règne.
À plusieurs reprises, ils ont touché le fond du baril.
Eux aussi, tout comme certains d’entre-vous, ont déjà pensé que la meilleure chose à faire était de laisser tout tomber. Mais grâce aux personnes de leur entourage et à leur détermination, Churchill et Kennedy ont réussi à marquer l’histoire.
Ils n’ont pas appris à vivre avec leur souffrance, ils ont appris à la combattre.
“Ce n’est que quand il fait nuit que les étoiles brillent.”
Même si le programme d’exercices de réadaptation du Dr Hans Kraus avait été le seul facteur ayant pu vaincre le mal de dos chronique du président des États-Unis, John F Kennedy insistait toujours pour garder sa ceinture lombaire. Malgré toutes les exhortations de son entourage médical et particulièrement celles du Dr Kraus, JFK passait la majeure partie de la journée avec ce corset qu’il portait depuis sa deuxième année à l’Université Harvard.
Même si l’homme le plus puissant du monde en 1963 pouvait maintenant jouer au golf, celui-ci était toujours kinésiophobe. Le docteur Kraus parvint quand même à ses fins : en octobre 1963, le président lui promit qu’il délaisserait complètement le support lombaire à partir de janvier 1964.
Le destin
Dans sa célèbre biographie sur John F Kennedy publiée en 2003, Robert Dallek mentionne un fait étonnant à la page 694 :
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Oswald tira trois balles de la fenêtre du sixième étage du dépôt de livres scolaires [ … ] La deuxième balle atteignit Kennedy à l’arrière du cou. Si ce n’avait été du corset lombaire qui le tenait encore en position assise, la troisième et fatale balle qui l’atteignit à la tête n’aurait jamais trouvé sa cible.
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Quant à la biographe du Dr Kraus, Susan Schwartz, selon elle, de nombreux historiens pensent que Kennedy aurait probablement survécu à la deuxième balle et que celle-ci venant de l’arrière aurait projeté le président au fond de la limousine, ce qui l’aurait protégé de la mortelle troisième balle.
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Dans le célèbre film de Zapruder, on peut voir le président porter ses mains à son cou et tomber inconscient vers l’avant alors que Jacky s’approche de lui. On remarque que celui-ci reste en position assise juste avant d’être mortellement atteint par la troisième balle.
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En constatant ces faits, on ne peut éviter de penser que le corset qui avait sécurisé le président pendant plus de la moitié de sa vie a contribué à son décès et que le destin d’un des hommes les plus importants du XXe siècle a été altéré par un phénomène aussi affligeant qu’inoffensif en soi : la kinésiophobie.