Beaucoup de chercheurs en kinésiologie étudient pourquoi l’exercice physique de type aérobie est un facteur protecteur comme la maladie d’alzheimer et les autres maladies dégénératives du cerveau associées au vieillissement.
Une de leurs trouvailles les plus intéressantes est l’implication du facteur neurotrophique issu du cerveau (Brain-Derived Neurotrophic Factor en anglais) ou BDNF pour les intimes ! Le BDNF est un membre d’une famille de composés chimiques (les neurotrophines) qui agissent littéralement comme un engrais pour les cellules du cerveau. Le BDNF favorise la neurogénèse, c’est à dire la formation de nouveaux neurones, une chose que l’on croyait impensable il y a seulement quelques années. De plus, le BDNF favorise la connexion entre les neurones, ces connections que l’on nomme synapses et qui sont les fondements de l’efficacité du fonctionnement de notre cerveau. Pas de synapse, pas de mémoire, pas d’apprentissage, pas de créativité, etc.
La bonne nouvelle est que le facteur qui stimule le plus la formation du BDNF est l’exercice physique de type aérobie, et c’est l’intensité de l’effort qui est le paramètre de charge le plus important.
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