Congrès de la Fédération des Kinésiologues du Québec ; un franc succès !

Merci aux participants et participantes du 29e Congrès de la Fédération des Kinésiologues du Québec, et aux organisateurs de l’évènement annuel qui a eu lien à Valleyfield.

Un succès sur toute la ligne !

Merci à Mélissa Tremblay, Simon Trudel, Jonathan Beaudin, Josianne Josianne et Marie-Joanie Raymond.

Panel sur l’interdisciplinarité

Le concept est amélioré d’année en année. Cet année, les organisateurs ont débuté l’évènement par un panel sur l’interdisciplinarité où j’ai pu échanger avec mon collègue le Dr Sylvain Gervais, madame Stéphanie Laprise, ergothérapeute et présidente de Impact Réadaptation et de madame Dominique Gilbert, physiothérapeute de Noci Clinique.

Conférence sur Hans Kraus, le père de la réadaptation par l’exercice

Le lendemain,  j’ai eu le plaisir de partager la fascinante histoire du docteur Hans Kraus, l’orthopédiste qui a sauvé le dos du président des États-Unis, John F Kennedy. Un auditoire représentatif de la nouvelle génération de kinésiologues : attentifs, passionnés et dynamique !

Merci à vous, et on se revoit au congrès de 2018 !

Vous pouvez accéder à la présentation en cliquant ici.

 

 

 

 

Le jeûne intermittent prévient plusieurs maladies

Au cours des dernières années, les travaux réalisés par plusieurs groupes de scientifiques chevronnés comme ceux dirigés par Valter Longo et Mark Mattson ont clairement montré que chez les modèles animaux, le jeûne intermittent prévient ou retarde la progression de plusieurs maladies, incluant l’athérosclérose, le diabète, le cancer, les AVC et les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Lire la suite de l’article de Martin Juneau, cardiologue bien connu : cliquez ici


Autres articles :


http://www.youtube.com/watch?v=RboAJKC49Is

Entraînement intense et problèmes cardiaques : danger potentiel ?

La fibrillation auriculaire (FA) est une arythmie qui touche de façon plus importante les hommes âgés de moins de 50 ans et les joggers qui s’entraînent de façon extrêmement intensive plus de 5 jours par semaine.

Lire la suite de l’article de Martin Juneau, cardiologue bien connu : cliquez ici

Par contre, contrairement à ce que le Dr Juneau allègue dans son article, l’écrit le plus connu sur les dangers potentiels de l’entraînement «extrême» n’est pas l’étude de Stanley Nattel, mais bien celui de James O’keefe : cliquez ici


Notre système Kinésys, pour l’évaluation de la condition physique : cliquez ici

Exemple de rapport d’évaluation, incluant le VO2 max  : cliquez ici

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La fréquence cardiaque : meilleure mesure de l’intensité ?

Excellent article d’Alexandre Parent sur la fréquence cardiaque comme marqueur de l’intensité durant l’entraînement des filières énergétiques.

Cliquez ici

Participez au perfectionnement « entraînement par intervalle » qui aura lieu en avril.


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Après le junk food, voici maintenant le junk fitness.

On assiste de plus en plus à l’émergence de centres de conditionnement physique à rabais. Pour certains, c’est l’occasion de faire des économies. Par contre, cette tendance pourrait avoir des conséquences négatives que l’épargne de quelques dollars pourrait ne jamais compenser.

Ce phénomène m’interpelle parce que, au Québec, l’émergence de la kinésiologie est intimement liée à l’évolution des centres de conditionnement physique.

Les années 80

Ces années ont connu la progression spectaculaire du fitness : Olivia Newton John avec son bandeau et son “lets get physical“, la danse aérobie, les nouvelles machines Nautilus, la croissance fulgurante des suppléments alimentaires et la naissance de la “Sports Medicine“ aux États-Unis. Parallèlement, une multitude de centres de conditionnement physique et de sport poussaient partout.

Les gens se sont mis à l’entraînement, au racquetball, au tennis, et ce, un peu n’importe comment.

Et ce qui devait arriver arriva en mars 1991 : le décès d’un client dans une des succursales de la chaîne de centres de conditionnement physique la plus populaire au Québec. Un incident cardiaque fatal, alors que ce client s’entraînait. À la suite de son investigation, le coroner Réginald Roy avait recommandé la présence de professionnels dans ces centres, de façon à assurer la sécurité des participants. On avait alors réalisé qu’il était impératif de faire évaluer et encadrer les clients et clientes de ces centres par des professionnels de l’activité physique.

Naissance de la kinésiologie

La table était donc mise pour le début de la  professionnalisation du monde du conditionnement physique. En 1995, l’Université Laval instituait le premier baccalauréat en kinésiologie, et les autres universités québécoises ont emboîté le pas depuis.

Les kinésiologues sont maintenant présents partout : dans le réseau de la santé, dans les groupes de médecine familiale, en privé comme préparateurs physiques auprès d’athlètes de pointe, en recherche universitaire… C’est tant mieux, car au cours des 30 dernières années, la science a démontré qu’une bonne condition physique et un niveau d’activités physiques quotidiennes suffisant sont les piliers d’une bonne santé et de la longévité.

Retour vers les années 80

La tendance aujourd’hui semble s’orienter vers un retour aux années 80. De plus en plus, en effet, des centres de conditionnement physique à rabais sortent de l’ombre. Qui dit rabais dit diminution des services : pas de supervision professionnelle, des « circuits » d’entraînement de 30 minutes, des cours en groupe avec vidéos préenregistrées. Une différence notable cependant par rapport aux années 80 : ces centres sont maintenant équipés de douches auxquelles on peut accéder… en payant…

Les risques liés à l’exercice

Un programme de conditionnement physique n’est pas sans comporter certains risques. En effet, si le ou la bénéficiaire est sédentaire ou aux prises avec certaines affections médicales, il peut présenter certains dangers pour la santé. C’est pourquoi une partie de la formation universitaire d’un ou d’une kinésiologue est consacrée à l’établissement des risques à l’effort encourus par l’individu qui débute un processus de remise en forme.

Pour déterminer ce risque, il faut connaître la présence d’une maladie ou les probabilités que l’individu soit affecté par cette pathologie par rapport au type d’activité physique auquel ce même individu voudrait se soumettre. Si un risque est détecté par le ou la kinésiologue lors de l’évaluation initiale, un diagnostic de présence ou d’absence d’une affection médicale suspectée devra être posé. Or, c’est ici que la décision d’entreprendre ou non un programme d’exercices doit être prise par deux professionnels : le médecin spécialiste de la maladie et le ou la kinésiologue spécialiste de l’exercice.

C’est obligatoirement un travail d’équipe, car le kinésiologue n’a pas la formation pour confirmer la présence d’une maladie ; et le médecin n’a pas la formation pour élaborer un programme d’exercices sécuritaire.

Lorsque le duo médecin-kinésiologue décide que l’initiation d’un programme d’activités physiques est sécuritaire, il faut alors s’assurer que la participation au programme est, elle aussi, sécuritaire. Un programme mal conçu ou mal supervisé augmente les risques de blessures ou d’apparition de maladies non détectées lors de l’évaluation du duo médecin-kinésiologue .

Les risques les plus communs sont les lésions liées au système musculosquelettique (muscles, tendons, os et ligaments). On parle d’entorses, de blessures de surcharge (tendinopathie, bursalgie, etc.) ou, plus rarement, de fractures. Pour les personnes déjà aux prises avec une douleur chronique, un programme mal construit et sans encadrement professionnel peut conduire à l’aggravation du syndrome de  douleur persistante.

Finalement, dans certains cas relativement rares, un risque d’incident cardiaque pourrait être présent, même si l’évaluation médicale était favorable à la participation au programme. L’exécution d’un programme d’activités physiques dans un environnement où des professionnels (kinésiologues, physiothérapeutes, thérapeutes en réadaptation physique, ergothérapeutes) peuvent agir en situation d’urgence peut faire la différence entre une prise en charge efficace et un décès…

Risque le plus important

Mais le plus grand risque en conditionnement physique n’est pas une crise cardiaque, une blessure au dos ou une tendinopathie. Le plus grand risque est l’abandon. C’est le risque le plus important parce que la sédentarité et la nutrition sont les deux piliers fondamentaux d’un mode de vie sain. En plus de se soustraire à la pratique d’un programme d’exercices, une personne qui abandonne quitte un milieu où elle est justement exposée à de l’information sur les autres aspects d’un mode de vie sain : nutrition, gestion du stress, sommeil, etc.

Un(e) kinésiologue a comme première responsabilité de créer un environnement maximisant la motivation extrinsèque et intrinsèque (voir l’article sur la motivation à l’exercice) pour son client. L’élaboration de l’architecture du programme d’exercices est  importante, mais le système de motivation vient avant tout, parce que même le programme le mieux conçu est absolument inutile s’il n’est pas exécuté.

La moitié des gens qui initient un programme d’exercices physiques abandonnent dans les six premiers mois (dans le cas où ils sont encadrés par des professionnels de l’exercice, la proportion est beaucoup moindre), et si on leur demande pourquoi ils ont abandonné, la majorité de ces personnes vous répondront qu’elles n’avaient plus de motivation.

Élaborer un système favorisant la motivation est le rôle le plus important d’un professionnel de l’exercice. Encore un fois, même le meilleur programme est inutile si celui-ci n’est pas exécuté.

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Le principal risque pour la santé d’un programme d’exercices est que celui-ci ne soit pas exécuté.

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.Junk fitness

Est-ce que les adeptes de conditionnement physique vont continuer d’adhérer au concept de centre sans supervision ? Oui.

C’est inévitable. Et il y aura des décès, comme en 1991.

Est-ce que ce sera une mode temporaire ? Probablement pas.

Malgré les multiples campagnes de sensibilisation sur les dangers du tabac, environ 20 % de la population fume encore ; et nombreux sont ceux qui se nourrissent régulièrement de malbouffe.

Adhérer au junk fitness ? La décision vous appartient

Douleur, focus et persévérance

8 minutes par jour pour des abdominaux dignes des magazines!

Ma collègue Marie-Pascale Bourgouin récidive avec un autre excellent article sur l’entraînement des abdominaux.

 

Aussi, pour avoir les abdominaux forts, ben ouais; Il faut en faire!! MAIS pas de n’importe quelle façon! Faire 300 répétitions d’un même mouvement, c’est totalement INUTILE! Ça pourrait même causer des blessures!

Lire la suite : cliquez ici


Autres textes :

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Ce n’est que quand il fait nuit que les étoiles brillent …

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La douleur, la dépression et les plus puissants de la terre

churchill-jfk-linkedinWinston Churchill et John F Kennedy, deux personnages iconiques du 20e siècle.
Deux des hommes les plus puissants de la Terre qui avaient comme ennemis d’autres personnages à la hauteur de leur stature : Hitler, Castro, Khrushchev, etc.
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Mais les pires adversaires du président américain et du premier ministre britannique étaient plus près d’eux que l’on ne l’aurait jamais pensé.
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Churchill
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Le pire ennemi de Churchill était son « Black Dog », surnom qu’il donnait à sa maladie dépressive. À plusieurs reprises dans sa vie, cette maladie l’a complètement paralysé. L’homme qui a sauvé le monde libre durant la deuxième guerre redoutait son « chien noir » encore plus que Hitler.
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Avec le temps, le leader britannique a réussi à vaincre ses épisodes dépressifs en pratiquant deux activités thérapeutiques pour lui : la peinture et la maçonnerie !
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John F Kennedy
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Pour celui-ci, l’ouverture de ses dossiers médicaux en 2002 a révélé l’un des secrets les mieux gardés de la présidence de John Fitzgerald Kennedy ; ce dernier était handicapé de façon chronique par une douleur lombaire, et ce, depuis l’âge de 23 ans. En fait, la plupart du temps, Kennedy utilisait des béquilles pour se déplacer et seul son entourage rapproché, ainsi que les journalistes qui le couvraient étaient au courant de sa souffrance quotidienne. Très peu de photos existent le montrant avec ses béquilles ou portant sa ceinture lombaire.
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Après avoir essayé tout ce qui existait comme traitements médicaux à l’époque, Kennedy a réussi à vaincre sa douleur à l’aide d’un programme d’exercices spécialisés, conçu par un orthopédiste qui le traitait en secret: le Dr Hans Kraus.

Mais ces deux hommes ne se sont-ils jamais découragé ?

Si on lit attentivement leur biographie, on peut se rendre compte que oui.
Cependant, avec le temps, les deux ont appris à continuer le combat : Kennedy contre la douleur, et Churchill contre ses épisodes dépressifs.

Ont-ils toujours agit de façon intelligente ?

Non, ils ont tous deux ont plongé dans des cocktails d’amphétamines ou d’alcool à certains moments de leur règne.

À plusieurs reprises, ils ont touché le fond du baril.

Eux aussi, tout comme certains d’entre-vous, ont déjà pensé que la meilleure chose à faire était de laisser tout tomber. Mais grâce aux personnes de leur entourage et à leur détermination, Churchill et Kennedy ont réussi à marquer l’histoire.

Ils n’ont pas appris à vivre avec leur souffrance, ils ont appris à la combattre.


“Ce n’est que quand il fait nuit que les étoiles brillent.”

Churchill



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De la douleur au marathon

marie-pascale-linkedinDu site de Marie-Pascale Bourgouin, Kinésiologue, IRDC (cliquez ici).

 

Une autre personne qui ne s’est pas résignée à vivre avec sa douleur, mais qui a décidé de la vaincre en bougeant, Mme Nancy Beauchamp :

« Le sport a sauvé ma vie et j’exagère à peine. Après 2 ans à avoir mal partout, de l’inflammation dans tout mon corps et à passer des tonnes d’examen le diagnostic est tombé: je souffrais de fibromyalgie.

Ça faisait 2 ans que je n’étais plus capable de travailler, que je ne marchais pas plus de 10 minutes sans être fatiguée, 30 secondes assise et j’avais mal ,le dos me brûlait et ça faisait la même chose debout. Je prenais des pilules pour la douleur et l’inflammation et je restais couchée une bonne partie de la journée.

Quand j’ai su que je souffrais de fibromyalgie j’ai lu des témoignages là-dessus et ce qui revenait le plus c’est que le monde allait beaucoup mieux en faisant de l’exercice.

Alors, je n’ai pas vraiment réfléchie et moi qui n’avais jamais été sportive et bien j’ai décidé à 35 ans qu’il n’était pas question que la fibromyalgie est le dessus sur moi . J’ai souffert les premiers mois, mais ça a valu la peine.

Aujourd’hui, je suis une marathonienne ce que je ne serais jamais devenu si j’avais décidé de laisser la maladie gagnée. J’avais le choix entre passer le reste de mes jours à souffrir ou faire du sport.»

Félicitations madame Beauchamp !