Les gens qui souffrent de douleur chronique sont pour la plupart angoissés à cause de l’impossibilité d’agir sur leur douleur.
Ils ne peuvent ni la fuir ni la combattre. C’est l’impossibilité d’agir, ou ce que l’on nomme dans les milieux scientifiques : l’inhibition de l’action.
L’inhibition de l’action
Le biologiste Henri Laborit a écrit «l’inhibition de l’action» en 1979. : il y écrit que le seul comportement qui reste lorsqu’on ne peut agir ni fuir est la soumission et l’acceptation du statu quo, d’où l’angoisse et l’inquiétude face à l’avenir (ce qui est un calvaire pour les gens prédisposés à l’anxiété car par définition celle-ci est «l’intolérance à l’incertitude») et éventuellement l’apparition d’autres maladies.
C’est la raison pour laquelle une démarche de prise en charge en gestion de la douleur chronique doit être échafaudée sur l’action, c’est à dire une approche active.
L’angoisse survient lorsqu’on ne peut agir, c’est à dire ni fuir, ni lutter.
Henri Laborit, Éloge de la fuite, 1976
Une recherche récente met en lumière une cause insoupçonnée d’épuisement professionnel: l’incongruence de motivation
Journal Métro
https://goo.gl/U16ypq
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Merci Freuid !!!!
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