Le premier principe en réadaptation :
Ne jamais fermer la porte …
Autres textes :
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Ne jamais fermer la porte …
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La hernie discale débute toujours par une dégénérescence du disque intervertébral. Il s’ensuit une arthrose vertébrale qui culmine parfois par la hernie discale.
Nos collègues français de l’Université Claude Bernard Lyon 1 ont une formidable chaîne Youtube consacrée à l’anatomie et à la biomécanique et un des clips est consacré à la genèse de la hernie :
En kinésiologie, le temps de repos est un élément fondamental du paramétrage de charge. Beaucoup de personnes ne le respectent pas et certains ne prennent que 10 ou 20 secondes entre les séries en pensant sauver du temps.
Malheureusement ; les exercices sont beaucoup moins efficaces si on tronque le temps de récupération.
Découvrez pourquoi dans ce vidéo :
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Un programme de réadaptation en contexte de fibromyalgie a pour objectif d’éliminer la douleur et de faire en sorte que vous puissiez retourner à vos activités normales.
Le programme est constitué de 3 phases : la préparation, le développement, et le retour aux activités.
La préparation
La phase de préparation est constituée de 3 sous-phases : l’évaluation, l’éducation et l’ajustement de la charge. En réadaptation par l’exercice en contexte de fibromyalgie l’ajustement de la charge est la pierre d’angle de l’intervention. Si l’ajustement de la charge est mal faite, le programme est presque automatiquement voué à l’échec.
Découvrez pourquoi dans cet épisode de l’école de la douleur :
Autres textes :
La fibromyalgie, ou le Syndrome Polyalgique Idiopathique diffus (SPID) est un syndrome reconnu depuis 1992 par l’organisation mondiale de la santé.
Le syndrome de fibromyalgie est caractérisé par une douleur corporelle diffuse qui s’accompagne de fatigue, de troubles du sommeil, de changements neurocognitifs et de perturbations de l’humeur. Le diagnostic de la FM repose sur l’histoire de cas et l’examen physique, et ce, sans examens diagnostiques de confirmation. Bien qu’auparavant les médecins utilisaient la présence de 11 points sensibles douloureux sur 18 sites prédéterminés pour faire le diagnostic, cette procédure s’est révélée inefficace et n’est plus considérée comme un critère diagnostique (Fitzcharles, 2012).
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Les causes
Les causes de la fibromyalgie sont mal définies. Par contre on s’entend sur le fait que la fibromyalgie est une maladie qui origine probablement du système nerveux central et périphérique. Chez les fibromyalgiques le système nerveux est hypersensible à la douleur. Alors qu’autrefois on pensait que la fibromyalgie était une affection qui relevait de la psychiatrie, maintenant les chercheurs ont identifié des mécanismes neurophysiologiques qui seraient en cause dans ce syndrome. Un exemple, le chercheur Serge Marchand a de façon expérimentale identifié qu’un mécanisme neurologique qui habituellement «freine» la douleur (contrôle inhibiteur diffus nociceptif ou CIDN) est déficient chez l’individu souffrant de fibromyalgie (voir l’étude). Reste à savoir le lien entre douleur persistante, les troubles cognitifs (mémoire et concentration) et les troubles de l’humeur.
Les solutions
La recherche des dernières années pointe vers une solution comportant trois piliers :
1) l’éducation
Souvent négligée, l’éducation est très importante et peut même réduire la douleur et l’incapacité dans tous les cas de douleur persistante (cliquez ici).
2) l’exercice
Un programme d’exercice avec une architecture spécifique est une modalité impérative. Par contre, il faut être prudent. Un programme mal conçu peut empirer le phénomène de douleur persistante (cliquer ici pour comprendre pourquoi).
La crainte de la douleur et de l’activité physique (kinésiophobie) signalée par presque 40 % des patients aux prises avec la FM, est associée à un accroissement de l’incapacité fonctionnelle, des manifestations dépressives et de l’intensité de la douleur. (Turk & coll, 2004). Il est donc primordial de procéder à un programme de désensibilisation à la kinésiophobie avant de débuter un programme d’exercices thérapeutiques si l’évaluation clinique a montré la présence du syndrome de peur-évitement.
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“L’enseignement et la participation active tout comme d’insister sur le fait que l’activité physique « n’est pas dangereuse », devraient constituer la pierre angulaire du traitement.” (Fitzcharles, 2012)
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3) les médicaments
La stratégie pharmacologique est fondamentale et aide à l’implantation du programme d’exercices. Des composées comme la Prégabaline (Lyrica) et les Inhibiteur sélectif de la Sérotonine sont efficaces pour agir sur la douleur et sur le trouble de l’humeur.
Autres textes :
Les infiltrations cortisonées sont beaucoup utilisées en traitement de la douleur. Par contre cette modalité est controversée.
Pour certaines personnes le traitement a conduit à un petit miracle, alors que pour d’autres le traitement n’a rien donné, ou pire, l’infiltration a augmenté la douleur.
L’excellent médecin et athlète d’endurance le Dr Simon Benoit fait le point : cliquez ici.
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Une orthèse est un appareillage qui compense une fonction absente ou déficitaire, assiste une structure articulaire ou musculaire, stabilise un segment corporel pendant une phase de réadaptation ou de repos. Elle diffère donc de la prothèse, qui remplace un élément manquant.
La question est de savoir à partir de quel niveau de dysfonction il convient de compenser. J’ai pour ma part une différence de 0.25 cm entre ma jambe droite et ma jambe gauche et je pratique la course à pied depuis 39 ans sans aucun problème. L’ensemble de mes systèmes fonctionnels humains se sont adaptés à ce «défaut de fabrication» et tant et aussi longtemps que je demeurerai à l’intérieur de certains paramètres de charge (i.e. distance, vitesse, récupération, etc) je n’aurai aucun problème. En fait, l’introduction soudaine d’une orthèse visant à corriger mon soi-disant problème pourrait créer un problème là où il n’y en avait pas auparavant (c’est ce que l’on nomme une intervention iatrogène) .
Dans un article sur ce sujet, le Dr Simon Benoit nous explique que l’alignement parfait ou idéal des segments hanche-genou-cheville est un concept dépassé. Selon lui, chaque individu possède sa propre biomécanique et est adapté à son propre alignement des structures.
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Le Dr Guy Thibault récidive avec un article sur le métabolisme et l’entraînement anaérobie :
«Bien que les compétitions d’endurance sollicitent fortement le système aérobie, c’est davantage la capacité anaérobie qui fait la différence dans les moments cruciaux. Tôt ou tard, le VO2max et l’endurance atteindront un plateau ; les possibilités de s’améliorer passent alors par l’entraînement d’une autre qualité : la capacité anaérobie.»
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