Excellent texte sur la douleur

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Excellent texte sur la douleur publié par ma collègue Marie-Pascal Bourgouin :

J’ouvre ma page FB et je tombe sur une séquence de l’émission « Deux filles le matin » à TVA. On y aborde ce matin-là, la douleur. À ma grande surprise, c’est une psychologue qui est la professionnelle invitée. Oui, la douleur c’est aussi une question psychologique ! AMEN ! Mais quelle immense déception de constater que pendant de longues minutes, jamais n’ont été abordés le mouvement, l’activité physique comme solution à la douleur ?!! Au contraire, on a même des invités qui discutent autour de la table de leurs états qui n’ont pas beaucoup évolué et ils n’y trouvent pas de solution. Ils évitent surtout de trop bouger… Qu’on ne peut que l’accepter, s’adapter, faire un deuil d’«avant»…

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La course à pied pourrait être bénéfique pour les genoux !

genou-linkedinUn article publié dans une revue scientifique américaine montre que non seulement la course à pied ne serait pas néfaste pour l’intégrité de l’articulation du genou, mais que celle-ci pourrait être bénéfique.

Excellent article dans le NewYork Times par 

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La prothèse du genou : durée de vie limitée

prothese-genoux-linkedinPlusieurs personnes pensent que la prothèse pour les genoux est la solution miracle pour la gonarthrose (l’arthrose du genou).

Par contre, étant donné la durée de vie limitée de ces appareils, il faut retarder la chirurgie le plus possible. Le chirurgien orthopédiste Nicolas Pujol, du Centre Hospitalier de Versailles en France nous en parle dans le vidéo suivant.

La solution est donc de débuter avec un programme de reconditionnement fonctionnel du genou avec un professionnel de la réadaptation et de l’exercice.

Dans la plupart des cas, une combinaison d’acétaminophène (Tylénol) et d’un anti-inflammatoire non stéroïdien (Ibuprofène, Naproxène) permettra d’initier un programme de renforcement neuromusculaire et d’entraînement cardiovasculaire qui, à moyen terme, produira une diminution de la douleur et la reprise des activités.

Seulement dans les cas les plus avancés d’arthrose du genou ou de la hanche, un médecin orthopédiste pourra alors procéder à l’implantation d’une prothèse complète ou partielle (unicompartimentale). Même dans ce cas, la réadaptation sera très importante, surtout dans le cas de la prothèse totale, parce que la biomécanique et la proprioception du genou seront complètement différentes avec ce type de chirurgie.


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La marche et la clarté de l’esprit

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Les meilleurs chirurgiens du dos …

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Votre ado fait des poids et haltères : danger ?

jeune-musculLa capacité de l’appareil locomoteur à supporter un effort est un facteur limitatif dans l’entraînement de l’enfant et de l’adolescent, car les os, ligaments et les muscles sont en pleine croissance et n’ont pas encore la résistance de celles des adultes.

Donc, si vos jeunes athlètes ont débuté un entraînement avec des poids et haltères :

  • Est-ce que celui-ci est sécuritaire ?
  • Est-ce que le programme va vraiment optimiser leur performance ?
  • Est-ce que le programme peut retarder leur croissance ?
  • Votre enfant a mal au dos depuis qu’il a débuté le programme : normal ou dangereux ?

Deux articles et un vidéo-clip pour vous :

Évaluation et conception d’un programme personnalisé et sur mesure pour votre jeune athlète  : cliquez ici

Les étirements en course à pied : efficace ou non ?

etirement-linkedinEst-ce que les étirements préviennent les blessures et les courbatures en course à pied ?

 

Jeff Galloway est un des experts les plus en vue dans le mode de la course de longue distance aux États-Unis. Il a écrit de nombreux best-sellers sur le sujet et il nous donne ici son opinion sur les étirements lors d’une conférence aux employés de Goggle.

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Churchill, le courage et la douleur

churchill-vSouvent, je souhaite du courage à mes clients aux prises avec les griffes de la douleur persistante.

Et Dieu sait s’ils en ont besoin. La lutte à la douleur chronique est une « première guerre mondiale à un niveau personnel » : c’est une guerre de tranchées, avec de profonds moments de découragement, et on ne sait pas quand le calvaire va se terminer.

Un programme de réadaptation en contexte de douleur chronique, ça fonctionne, mais le progrès n’est pas une pente ascendante vers la libération et le retour à une vie normale.

C’est plutôt une ligne brisée, caractérisée par des chutes vertigineuses au fond de l’abîme du découragement.

Et c’est à ce moment que l’intervenante en douleur chronique est importante, qu’elle soit médecin, physiothérapeute, ergothérapeute, TRP ou kinésiologue. L’intervenant doit être un « coach », c’est à dire qu’il ou elle offrira une aide visant à soutenir le douloureux chronique à travers les épisodes d’exacerbation de la douleur, alors que tout semblait s’améliorer, que tous les espoirs étaient permis …

Un coach, c’est une bouée de sauvetage dans une mer de souffrance …

Churchill

Quelquefois, quand je rencontre mes clients et clientes pour la première évaluation, j’ai presque le goût de leur citer Churchill qui annonçait l’inéluctable à ses concitoyens anglais à l’aube de la Seconde Guerre mondiale : « Je n’ai rien d’autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. »

C’est bien ça le problème en douleur chronique : le parcours pour la vaincre est tortueux. De plus, contrairement aux Anglais qui avaient la sympathie du monde entier pendant que Londres était bombardée par la Luftwaffe nazie, les douloureux chroniques ne peuvent offrir aucune preuve visible de leur douleur.

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Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte.

Winston Churchill

Le vrai courage

Le courage n’est pas un sport de force ou de puissance, c’est un exercice d’endurance. En 1940-1941 les Anglais et Churchill  ont gagné la bataille d’Angleterre non à cause de leur puissance, mais bien grâce à leur endurance et à leur résilience.

Mes clients et clientes, jour après jour, se lèvent le matin pour venir à la clinique accomplir leur programme, et ce, même si souvent toutes les fibres de leur corps supplient de sauter une journée, juste une …

C’est eux, mes vrais héros.

La douleur au dos chez les jeunes

entrainer disque intervertebralLes douleurs chroniques au dos sont relativement fréquentes chez les enfants et les adolescents, surtout chez les jeunes sportifs (50% plus chez les sportifs vs les non-sportifs).

Je vous présente les causes et la solution dans le vidéo suivant.

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Les 3 phases en gestion de la douleur chronique : le développement (2 de 3)

graph modele ikq LINLa deuxième phase d’un programme de réadaptation en contexte de douleur chronique est celle du développement. Il s’agit du développement des capacités physiques, des capacités fonctionnelles et des capacités psychologiques.

Kinésiophobie et diminution de la douleur

Cette phase est particulièrement importante si l’on se trouve en présence de kinésiophobie au début du programme, parce que le rehaussement de la condition physique contribuera à la diminution de l’intensité du signal douloureux durant les efforts physiques. En effet, la peur de bouger entraîne l’évitement des activités physiques et conduit au déconditionnement physique. Ce phénomène de « désentraînement » engendre  une augmentation de la douleur (cliquez ici pour comprendre pourquoi) et l’on se retrouve alors dans le fameux cercle vicieux décrit pour la première fois en 1995 par le chercheur néerlandais Johan Vlaeyen.

Un protocole d’exercices spécifiques mènera vers un rehaussement de la condition physique et permettra une diminution de l’intensité de la douleur en réduisant l’effort relatif des activités physiques de la vie quotidienne.

 

modèle de l'hypokinésie algogène

Figure 1 : modèle de l’hypokinésie algogène : la peur de bouger (kinésiophobie) entraîne un déconditionnement physique, ce qui hausse l’effort relatif pour les activités physiques de la vie quotidienne et augmente le niveau de douleur pour ces activités. Cette augmentation de la douleur entretient la peur et l’évitement des efforts physiques.

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Comportement de persistance malgré la douleur (CPMD)

Pour un individu présentant un comportement de persistance malgré la douleur (pour en savoir plus sur le comportement opposé à la kinésiophobie, cliquez ici), il s’agit surtout d’implanter le concept du point d’inflexion de la douleur (PID). C’est une méthode permettant de gérer un effort physique (continuer un effort ou le stopper) en fonction de l’intensité de la douleur.

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graph modele ikq FBFigure 2 : modèle d’intervention de l’Institut de kinésiologie du Québec en réadaptation en contexte de douleur chronique.

 

Le point d’inflexion de la douleur (PID)

La maîtrise du point d’inflexion permet un développement des capacités physiques et fonctionnelles en phase 2, mais elle permet également un ajustement des efforts lors du retour aux activités normales de la vie quotidienne.

 

Vidéo 1 : Application de la méthode du point d’inflexion de la douleur (PID) en réadaptation au travail. Le PID permet non seulement un ajustement de l’intensité de l’effort lors des exercices de réadaptation, mais aussi lors du programme de retour au travail thérapeutique (RTT) (cliquez ici pour d’autres vidéos).

Le point d’inflexion de la douleur est le concept le plus important de la phase 2. C’est le guide fondamental qui permet une hausse des capacités en évitant l’augmentation de la douleur.

Capacités physiques et capacités fonctionnelles

Une fois la kinésiophobie  éliminée et le comportement de persistance maîtrisé, la capacité physique sera d’abord développée pour progressivement mener vers le développement des capacités fonctionnelles.

La capacité physique et la capacité fonctionnelle sont deux concepts différents. Le premier a trait au potentiel de production d’énergie mécanique de l’organisme. Une bonne capacité physique brute est nécessaire à l’accomplissement des fonctions humaines.

Nécessaire,  oui, mais non suffisante.

D’autres éléments de nature biomécanique, neurologique, voire psychologique doivent être intégrés au programme de prise en charge interdisciplinaire pour obtenir un bon transfert. Le niveau de transfert est le rapport entre les gains obtenus sur le plan de la fonction que l’on veut améliorer et ceux obtenus lors de l’exercice. Plus les adaptations physiologiques induites par le programme d’exercices sont transformées en améliorations de la fonction, plus le niveau de transfert est grand. On peut alors parler de hausse de la capacité fonctionnelle.


La capacité fonctionnelle est l’aptitude à exécuter le plus efficacement possible les fonctions de la vie quotidienne.


Une fois les capacités fonctionnelles de la personne en développement, la phase de retour à l’activité pourra alors commencer.


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