Passer à l’action : le premier principe pour vaincre la douleur chronique

premier principe pour vaincre douleurPasser à l’action est le premier des sept principes pour vaincre la douleur chronique. Il repose sur le concept de l’inhibition de l’action proposé par le célèbre biologiste des années 70, Henri Laborit et sur celui de l’impuissance apprise développé par le Dr Martin Seligman.

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Deux dénominations différentes qui représentent le même principe.

Lorsqu’on ne peut combattre ou fuir un problème, notre système nerveux se met en mode passif et accepte le statu quo. Si cet état perdure trop longtemps, une détresse psychologique ou même d’autres pathologies peuvent s’installer. Or, c’est souvent ce qui se produit lorsqu’on se retrouve aux prises avec une douleur qui persiste malgré de multiples traitements inefficaces : on ne peut la combattre ni la fuir et on se retrouve en état d’inhibition de l’action. Ce phénomène est destructeur et il faut absolument en sortir pour vaincre la douleur et reprendre les activités.

Comment passer à l’action et s’en sortir

Il existe une panoplie d’interventions contre la douleur chronique. Celles-ci peuvent être classées en deux catégories : les approches passives et les approches actives.

Les approches passives

Dans le cas des approches passives, le patient est soumis passivement à un agent physique ou chimique externe (orthèse, infiltration, médicament) ou à l’action d’un thérapeute (thérapie manuelle, chirurgie). Dans certains cas, ces modes de prise en charge sont nécessaires mais, la plupart du temps, insuffisants. En effet, ceux-ci devront être combinés à une approche active, sinon l’effet sera temporaire, voire inexistant.

Les approches actives

Les approches actives impliquent un engagement direct, physique et psychologique du client. Il n’y a plus de thérapeute mais bien un coach, car celui-ci doit être une source d’expertise en plus d’élaborer un système de motivation et de soutenir le client dans les bons et les moins bons jours du programme.

La recherche démontre que seules les approches actives fonctionnent de façon durable. Il faut donc passer à l’action le plus vite possible et le faire en étant bien encadré, de façon à ce que les gestes portent leurs fruits et attisent la motivation nécessaire pour atteindre le but ultime : vaincre la douleur et reprendre une vie satisfaisante et productive.


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Exercice et motivation

La moitié des gens qui initient un programme d’exercices physiques abandonnent dans les premier six mois, et si on leur demande pourquoi ils ont abandonné, la majorité de ces personnes vous répondront qu’elles n’avaient plus de motivation. On pense souvent, à tort, que la motivation est un trait de caractère inébranlable que l’on a ou que l’on n’a pas.
La réalité est tout autre : on peut agir sur le niveau de motivation d’une personne et même de façon très efficace !!
Il s’est fait beaucoup de recherches sur la motivation à participer à un programme d’exercices, et certaines grandes lignes sont dignes d’être retenues, surtout si celles-ci peuvent nous aider à maintenir notre pratique d’activité physique. En fait la motivation est le facteur influençant le plus l’adhésion à un programme de conditionnement physique et celle-ci peut être de type extrinsèque ou intrinsèque.

Motivation extrinsèque

Quand un individu initie un programme de conditionnement physique, la motivation est habituellement extrinsèque. La personne agit dans l’intention d’obtenir un bénéfice qui se trouve en dehors de l’activité même : par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, obtenir la reconnaissance des autres, profiter d’un environnement qui n’a rien à voir avec l’activité comme telle (musique, beauté du paysage, rencontres agréables…). Autrement dit, ce type de motivation se développe par l’intermédiaire de renforcements extérieurs (Chevalier, R 2006). On parle alors d’observance, c’est à dire un nouveau comportement maintenu à court terme qui caractérise les premières semaines de l’exécution du programme d’exercices. Le comportement est « fragile » et l’encadrement professionnel doit être serré pour aider au transfert vers une motivation plus intrinsèque.

Motivation intrinsèque

Plus le temps avance et plus on assiste à un transfert vers une motivation qui est de plus en plus intrinsèque. Dans le cas de la motivation intrinsèque, la personne agit en vertu de l’intérêt et du plaisir qu’elle trouve dans la pratique d’une activité, sans attendre de récompense extrinsèque à l’activité ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. La personne est plutôt motivée par un désir de dépassement, d’accomplissement, de bien-être physique et mental ou de réalisation de soi. La motivation intrinsèque vient donc de l’intérieur de soi (Chevalier, R 2006). Ce type de motivation amène l’adhésion, c’est à dire un comportement de pratique de l’exercice à long terme. L’adhésion provenant de la motivation intrinsèque amène un comportement (la pratique régulière de l’exercice) beaucoup plus stable et plus résistant aux contraintes de l’environnement que l’observance.

motivation int extFigure 1 : les 2 composantes de la motivation à l’exercice ( Annesi, J. 1996, Dishman, R. 1988, Rejeski, 1988 )

Pour la suite de l’article et quelques idées pour un bon système de motivation à l’exercice, cliquez ici.

Quand l’exercice devient une obsession

On vante les effets de l’exercice depuis déjà plusieurs années, et ce, avec raison. L’exercice et un mode de vie actif ajoutent des années à notre vie et, surtout, de la vie à nos années.

Par contre, pour toute bonne chose, « trop, c’est comme pas assez ! », comme dirait l’autre. En effet, certaines personnes peuvent devenir obsédées par leur condition physique, leur poids corporel ou leurs performances. L’exercice devient alors une « compulsion » chez ces adeptes qui ne peuvent résister au besoin de s’entraîner sans ressentir de l’angoisse ou, du moins, une forte culpabilité. Elles ne peuvent alors pratiquement plus interrompre leur entraînement, même une seule journée !

Les psychologues qui œuvrent dans les milieux sportifs connaissent bien ce problème : le « trouble obsessionnel compulsif lié à l’exercice ». Cette affection est mieux connue depuis 1976, alors que le Dr William Glasser avait réalisé une étude sur les coureurs de longues distances ; Il avait en effet remarqué que certains d’entre eux avaient adopté un véritable comportement de dépendance vis-à-vis la course à pied.

Les effets euphorisant de l’exercice

Il est de plus en plus accepté dans la communauté scientifique que l’organisme humain produirait plus d’endorphines (neuromédiateurs du système nerveux central, inhibiteurs des messages douloureux aux propriétés euphorisantes) lors d’un entraînement vigoureux (Scheef & coll, 2012). Un des « plaisirs » qui y sont liés serait donc l’euphorie ressentie pendant et après une séance d’exercices, et cette sensation plaisante serait due à une production accrue d’endorphines. D’autres recherches présentement en cours semblent indiquer que la sérotonine (un autre neurotransmetteur du système nerveux central) serait sécrétée en quantité plus grande lors d’un entraînement et aurait un effet euphorisant. Plusieurs adeptes qui présentent des signes de troubles obsessionnels compulsifs liés à l’exercice recherchent donc cet effet « intrinsèque » et immédiat de l’exercice.

D’autres personnes recherchent les effets à moyen et long terme de l’exercice comme, par exemple, le contrôle du poids corporel ou la maximisation des performances physiques. La perte de poids et (ou) le maintien de celui-ci serait un renforcement puissant pour plusieurs de ces accros de l’exercice. En fait, plusieurs spécialistes s’accordent sur le fait que le trouble obsessionnel compulsif lié à l’exercice serait très souvent associé à des comportements de type anorexique.

Enfin, certains individus sont obsédées par la performance. La recherche des performances maximales n’est pas mauvaise en soi, à la condition de comprendre que le sommet de la forme physique ne peut être atteint qu’une ou deux fois par année, pendant une période de deux semaines environ. Malheureusement, de nombreux sportifs essaient d’être au sommet douze mois par année, et leur vie est alors caractérisée par une myriade de blessures liées à leur activité.
Il est important de comprendre que rechercher les effets euphorisant de l’exercice, s’en servir pour contrôler son poids ou pour atteindre des performances n’est pas malsain, mais lorsque le programme d’entraînement nuit aux autres sphères d’activité ou à notre propre santé physique et psychologique, il importe de prendre la situation au sérieux.


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Les signes

Les trois caractéristiques d’un trouble obsessionnel compulsif lié à l’exercice sont la dépendance, la tolérance et le comportement de retrait social.

1) La dépendance

Les adeptes qui deviennent dépendants de l’exercice ressentent un profond malaise (culpabilité, angoisse, honte) s’ils manquent une séance d’entraînement. L’état de confort (c’est-à-dire l’absence de culpabilité, de honte ou d’angoisse) dépend de l’exécution du comportement dit « compulsif », c’est-à-dire l’exercice.

2) La tolérance

Ceux-ci ont la perception qu’ils doivent toujours augmenter la dose (surtout en fréquence et en durée des sessions) de façon déraisonnable pour obtenir les mêmes résultats (tolérance). Ceci résulte en une augmentation toujours grandissante du temps consacré à l’entraînement, et celui-ci commence à empiéter sur l’espace de vie habituellement consacré à la famille, aux amis et, même, au travail (retrait social).

3) Le retrait social

Le retrait social est le marqueur le plus important du trouble obsessionnel compulsif lié à l’exercice parce que c’est la caractéristique qui sonne définitivement l’alarme.
A partir de ce moment on observe souvent une augmentation des blessures de surentraînement (tendinites, bursites, douleurs chroniques) et l’apparition d’une fatigue généralisée qui peut même se dégrader jusqu’à un affaiblissement du système immunitaire.


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Finalement, même la personnalité de l’individu accro de l’exercice va changer, surtout lorsque celui-ci sera obligé d’annuler une ou deux séances d’entraînement à cause d’une blessure ou d’autres événements incontrôlables; les sentiments de culpabilité et de frustration engendreront alors des comportements que l’on pourrait qualifier d’asociaux : agressivité, isolement, etc.

La solution

Le trouble obsessionnel compulsif lié à l’exercice est plus répandu qu’on ne le pense et lorsque que celui-ci nuit franchement à la vie de celui ou celle qui en souffre, il est alors recommandé de consulter en psychologie, surtout si le trouble s’accompagne d’autres problèmes, comme des comportements de restriction alimentaire exagérée par exemple.
Il ne s’agit pas d’arrêter totalement l’entraînement, mais la règle d’or en traitement du trouble obsessionnel compulsif lié à l’exercice est la suivante : Le dosage doit temporairement être réglé par une professionnelle de l’activité physique (kinésiologue ou éducatrice physique) et ce programme doit être suivi à la lettre jusqu’à ce que le comportement déviant soit maîtrisé; une fois cette condition remplie, l’adepte peut reprendre progressivement les rênes de son entraînement


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Os qui craquent : danger pour les articulations ?

Un bruit sec lorsqu’on redresse le dos, une épaule qui crépite ou des jointures que l’on fait craquer : usure prématurée, problème à venir ou tout simplement bizarrerie bénigne du système musculosquelettique ?

L’articulation

Pour comprendre il faut d’abord réaliser que ce phénomène se produit au sein d’une articulation. Une articulation se compose de deux os qui font contact au niveau de leurs cartilages, sorte de revêtement protecteur qui recouvre l’extrémité des os et permet à ceux-ci de glisser les uns sur les autres (figure 1). Une membrane synoviale entoure chacune de nos articulations et les cellules de cette membrane sécrètent un liquide : le liquide synovial. Ce liquide lubrifie le mécanisme et est essentiel à la nutrition de l’articulation. En effet, comme il n’y a pas de circulation sanguine à l’intérieur de la capsule articulaire, c’est le liquide synovial qui y assure le transport des nutriments. Sans liquide synovial, les chondroblastes qui maintiennent le cartilage en bon état, ne pourraient survivre et l’articulation dégénérerait rapidement.

Il faut aussi savoir que des gaz sont dissous dans ce liquide; on y retrouve de l’oxygène, de l’azote et principalement (80 %) du dioxyde de carbone (CO2).

articulation 04

Mécanisme du « pop »

Les bruits peuvent être d’origine « intra-articulaire », c’est à dire qu’ils proviennent de l’intérieur d’une articulation. Si on essaie d’étirer une articulation, une jointure du doigt par exemple, l’expansion de celle-ci est limitée par un certain nombre de facteurs. Un de ces facteurs est le volume du liquide synovial. Le liquide synovial ne peut pas prendre de l’expansion et laisser l’articulation se distendre à moins que les gaz qui y sont dissous ne reviennent à l’état gazeux. Si la force de traction sur l’articulation est assez grande (si l’on tire assez fort) la baisse de pression ainsi créée force les gaz à revenir à l’état gazeux (phénomène de « cavitation » i.e. formation de bulles de gaz dans le liquide synovial) augmentant ainsi le volume à l’intérieur de l’articulation d’environ 15 à 20 %.

Le « pop » que l’on entend provient du passage des gaz dissous vers l’état gazeux, et on ne peut faire « craquer » l’articulation jusqu’à ce que les gaz se soient à nouveau dissous dans le liquide synovial. En fait, si à ce moment l’on prend une radiographie, on peut voir les bulles de gaz à l’intérieur de l’articulation ! C’est un peu comme quand on ouvre une bouteille d’eau gazeuse. La boisson étant embouteillée sous haute pression le gaz carbonique dissous dans la boisson revient à l’état gazeux aussitôt que la pression sur le liquide baisse en ouvrant la bouteille, provoquant le «pop» et les fameuses  » bubulles  » !

Une autre source de « bruits » et de sensations de crépitement  provient du frottement des tendons et des ligaments. Les experts les nomment « craquements extra-articulaires » parce que justement leur origine ne provient pas de l’articulation elle-même. En effet, pour qu’un muscle puisse provoquer du mouvement, celui-ci doit obligatoirement traverser une articulation. Or, quand l’articulation bouge, le tendon (la bande de tissus conjonctifs qui relie le muscle à l’os) peut frotter sur d’autres structures, comme un autre tendon, un ligament (bande de tissus conjonctifs qui relie deux os), un muscle, ou une protubérance osseuse.

Quant à savoir si la manœuvre est dangereuse ou si elle peut endommager l’articulation, aucune preuve scientifique ne permet de le dire. Selon Raymond Brodeur , ergonome à l’Université Michigan State, il n’y a pas de relation entre l’habitude de se faire craquer les doigts et l’arthrose. Donc, en l’absence de douleur il faut retenir que ces bruits sont très rarement dangereux et ne sont que les conséquences du fonctionnement normal du système musculosquelettique. Le vieil adage « tant que ça craque, c’est que ça ne casse pas » était finalement bien fondé ! Vous avez appris quelque chose de nouveau ? ; si oui, tant mieux ; partagez l’article maintenant !

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Votre dos vous fait souffrir depuis un certain temps et votre médecin traitant commande une imagerie par résonance magnétique (IRM). Le radiologiste confirme une « discarthrose dégénérative multi-étagée, de L2 à L5 ».

Vous vous dites que si à 42 ans votre dos est déjà « fini », qu’est-ce que ce sera à 62 ans. Peut-être serait-il temps de penser aux préarrangements funéraires …

Sérieusement, pas de panique, car environ 65 % à 70 % des gens de votre âge présentent le même phénomène et, pour la grande majorité de ces personnes, ce facteur de vieillissement naturel de la colonne ne leur cause aucune douleur (Brinjikji, 2014).

Les scientifiques parlent de « paradoxe de l’imagerie médicale ».
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20150801 degen discL’usure de la colonne que l’on voit sur l’IRM est normale et n’est pas nécessairement la cause de la douleur.

Il faut donc en chercher la cause réelle. Dans la majorité des cas, une évaluation sérieuse couplée à une intervention de réactivation coordonnée par un(e) spécialiste en douleur chronique diminuera celle-ci et l’individu pourra reprendre ses activités habituelles.

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Vous savez madame, votre douleur ne disparaîtra jamais …

Toutes les personnes qui souffrent de douleurs persistantes ont entendu un professionnel ou une personne de leur entourage leur donner ces sage conseil…

Ces intervenants ne sont pas mal intentionnés, mais ce type de discours est démoralisant et réducteur.

Ces.

Il ne faut pas apprendre à vivre avec votre douleur, il faut apprendre à vous en débarrasser et à reprendre une vie normale.

Comment ?

Il existe deux types de modalité pour vaincre la douleur chronique, les modalités passives et les modalités actives.

Modalités passives

Dans le cas des approches passives, l’individu est soumis passivement à un agent physique ou chimique externe (orthèse, infiltration, médicament) ou à l’action d’un thérapeute (thérapie manuelle, chirurgie). Ces modes de prise en charge sont souvent nécessaires, mais ils sont insuffisants. En effet, ceux-ci devront être combinés à une approche active, sinon l’effet sera temporaire, voire inexistant.

Modalités actives

Quant à elles, les approches actives impliquent un engagement direct, physique et psychologique du client. Il n’y a plus de thérapeute mais bien un coach, car celui-ci doit être une source d’expertise en plus d’élaborer un système de motivation et de soutenir le client dans les bons et les moins bons jours du programme.

La recherche démontre que seules les approches actives fonctionnent de façon durable. Il faut donc passer à l’action le plus vite possible et le faire en étant bien encadré, de façon à ce que les gestes portent leurs fruits et attisent la motivation nécessaire pour atteindre le but ultime : vaincre la douleur et reprendre une vie satisfaisante et productive.

Au cours des trente dernières années, la science a démontré que la seule façon efficace de vaincre une douleur persistante était un programme d’exercices spécifique couplé à un programme d’éducation et encadré par un professionnel spécialisé en réadaptation en contexte de douleur chronique.

2 choses à faire pour vaincre votre douleur

Dès maintenant vous pouvez agir. Premièrement, il faut vous inscrire sur l’école de la douleur pour comprendre les concepts de base en quelques leçons.

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